Le grand drame

Sous les effluves écarlates au vent
Je vois les étoiles et le bordeaux qui tourne
Croissants, l’ame me traversant.
C’est dans mon passé que je retournes

On ignore le mal un matin
Mais on se demande si c’est le destin
Tout d’un coup égoïste, on se demande
C’est dans ses plates-bandes ?

On est tentés, on voit le diable
Le hasard créé des interactions,
Impossible d’être impitoyable
On “crave” de son attention

Je retrouves mes mots, mes rêves
Ce n’est que de l’air pour du monde
Mais pour moi le bonheur abonde
Qu’y a t’il de l’autre côté de mon rêve ?

Après 4 saisons, on ouvre la porte
Croyant tout maitriser
Le grand vent nous emporte
J’oublie le présent méprisé.

C’est le soleil, le lac clair comme une vitre
Le calme, une main qui me pousse au dos
Je suis tranquille au pupitre
C’est de l’extérieur mon rideau

Pas de loups, que des non dits
Poker face, Pas facile d’être ici
L’expectative est un thrill et une prison
Mais c’est presque une damnation.

Hors du cercle, finalement, c’est certain
Daydreaming, ça tue absolument
Le fix est tout sauf certain
Une drogue qui nous manque sauvagement

C’est tous les dawns et les dusks
La pluie au sommeil et réveils
Ce qui gravite rempli un vide avec muscle
Le présent me garde pareil

En ultime merci
On fait tourner le chargeur
On vomit notre coeur
C’est un des derniers paris.

Les jours s’égrènent. Rendent mauvais
La cause de silence est subodorée
La distraction, le présent, est garé
Les effluves écarlates font encore effet

A tout a trac, on voit ce qu’on a jamais vu
Quelques mots, qu’on a déjà vus.
Mais que dois-je penser
Quel mal ai-je envoyé ?

Comme un été hâtif
Peut-être me fera-il payer
Mais j’ose espérer
Que tombe le masque définitif

Oscar Wilde, il ne ment pas

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