Je parles de rue frontenac et des journaux en général.
Après un an de Lock-Out, je pensaient qu’ils comprendraient. Mais non.
Il ya une crise des médias dans tous les pays industrialisés. Pourquoi ? C’est simple. Ils semblent avoir compris par leur gestes, mais pas par leur discours qui n’a aucun sens.
Il y eut un temps où avoir le journal à la maison à chaque matin était le seul moyen de savoir ce qui se passait, sans sticker devant la TV pour le téléjournal. Je ne suis plus abonné au journal, comme plusieurs personnes parce que
- Ca prends du papier pour imprimer un journal.
- S’abonner coûte a peu près 20-25 $ par mois (C’est plus de la moitié de ma connection Internet)
- Les même nouvelles et chroniques sont gratuites sur Internet
- Mon Bac de recyclage se remplit moins.
Je comprends que ça prends des journalistes pour faire un journal, mais. Le modèle a changé. Il va falloir vous y faire, c’est moins payant qu’avant. Pour vous autres et pour les patrons. Si vos grosses conventions collectives ont été faites dans le temps où tout le monde payait pour avoir le journal chez eux, maintenant c’est tout différent. Le temps de l’imprimerie des journaux et bientôt des magazines achève, big time. Faire des journaux, imprimés ou online, est moins profitable que jadis.
Certes, des sites comme le New York Times sont devenus payant, mais le même concept est pas applicable ici. Il va falloir marcher avec des revenus publicitaires web, qui sont nettement moins payant que ceux de la presse imprimée. Il faut aussi tenir en ligne de compte que les méga-infrastructures d’impression des grands du publishing ont été financées sur je ne sais combien de temps, ces équipements doivent maintenant avoir un coût de fonctionnement très élevé par rapport au tirage. C’est comme avoir une cour pleine d’autos à vendre quand tout le monde veulent des vélos, Il faut vendre les autos avant de pouvoir être profitable. Je comprends certes que vendre des vélos a plus de gens peux facilement être plus payant que de vendre des autos a une petite parti de la population, mais la demande change et rien ne change sur un 10 cents.
Tant que vous comprendrez pas ça, vous allez rester en lock-out: je ferais la même chose.
Ce que je m’explique mal, c’est que vous faites des nouvelles à la “Cyberpresse” sur un site. Vous adoptez le modèle moderne des journaux, mais vous en refusez le modèle financier proposé. Comme mon père disais:
“On peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre”