I’ll be like a case of bad flu – Part III

Je me suis tenu relativement tranquille cette semaine. Ma blonde recommençait a travailler et j’avais de beaux mandats à la job. J’ai toute de même rediscuté avec la dame en charge de la liste de Montreal.

J’ai commencé par lui envoyer les adresses de mes derniers posts. Elle m’a répondu. De la maison en plus. Elle est dévouée au moins 😉

Bonjour Monsieur Fortier,

Je ne suis pas au bureau aujourd’hui. J’ai quand même prise le temps de

lire les textes publiés sur vos blogs. Je vous suggère deux choses.

Premièrement, je ne peux interpréter ce qui vous arrive sans avoir plus

d’information de votre conjointe. Comme elle ne m’a pas rappelé, je n’ai pu

effectuer d’enquête. Je ne peux donc pas dire encore s’il y a eu injustice

ou si seulement le principe de la liste d’attente centralisée n’est pas en

votre faveur pour une place à côté de chez-vous.

Deuxièmement, il me ferait plaisir de vous donner des informations justes

afin que vous puissiez en tenir compte dans votre réflexion. Certaines

décisions prises par la Coopérative Enfance Famille ont un raisonnement

réfléchi en arrière. Une discussion pourrait vous permettre de poser vos

questions et moi d’y répondre.

La Coopérative Enfance Famille existe depuis 2003 et est une entité

entièrement indépendante des pouvoirs politiques. Elle appartient aux

membres. Elle a toutefois été reconnue par le ministère de la Famille en

2008 pour être la liste centralisée de Montréal. Nous en sommes au

développement de notre 3e version de l’outil de gestion de liste d’attente.

Les besoins des membres et des parents sont écoutés et soumis au conseil

d’administration avant de faire partie d’une modification de système.

En espérant avoir la chance de répondre à vos préoccupations,

Ma réponse

Je peux juste pas comprendre pourquoi

1. Un moratoire ou un changement de réglemention n’a pas été fait afin de limiter l’accès aux gens des banlieues au garderies de l’Île de Montreal. Même si ce n’était que 10 % des places, c’est 10 % de personnes du quartier qui sont privés de places.

2. Pourquoi la liste n’est pas la seule liste valable. Ya trop de passes droit par les garderies elles mêmes.

3. Pourquoi on assume que les parents vont eux même changer leur statut sur la liste. (Assumption is mother of all fuckups)

4. Que l’on laisses les gens changer de garderie sans raison valable, sans pénalité et surtout, en coupant la priorité des autres.

5. Que si le ministère paie pour les garderies, ils ne peut pas leur dire comment faire la job et quels enfants prendre.

6. Que la loi de fraterie s’applique quand quelqu’un dans une seconde union et a eu un enfant en CPE il y a 6 ans dans sa première union. (J’ai une preuve a l’appui, chez Coeur de Canelle en plus)

7. L’espace de temps entre les chnagements de système de liste dans votre organismes sont trop grand.

Je suis conscient que probablement que la plupart des points que j’emmène sont probablement du ressort du ministère, mais ils sont aussi réceptifs qu’un seau de briques. Pour moi “La loi c’est ça” ne se tient pas debout justement quand c’est eux qui font les lois.

Sa Réponse (Avec ce que j’en penses en bleu):

1. Un moratoire ou un changement de règlementation n’a pas été fait afin de limiter l’accès aux gens des banlieues au garderies de l’Île de Montréal. Même si ce n’était que 10 % des places, c’est 10 % de personnes du quartier qui sont privés de places.

Votre suggestion est intéressante. Devrait proposer au MFA (ministère de la Famille). Va à l’encontre de 2 choses toutefois : le libre choix du parent et la politique d’admission du service de garde.

Politique d’admission du service de garde : Règles qui déterminent l’ordre dans lequel seront privilégiés les enfants à l’entrée. Voté par le Conseil des parents (conseil d’administration) dans un CPE OU par la direction et le comité consultatif des parents dans une garderie (si la garderie en a un).

Ainsi, si un CPE n’a pas dans sa politique d’admission la « régionalité » (ex : codes postaux, quartier, ou autres), elle n’en tient pas compte pour combler ses places. Toutes les zones limitrophes voient se phénomènes se passer (Montréal, Québec, Trois-Rivières, etc)

Équation facile:

Une Personne de la rive sud qui travailles a Montreal peut laisser ses enfants sans faire de détour:

        1. Sur la rive sud
        2. Sur l’ile de Montreal

Une personne de Montreal qui travailles à Montreal peut laisser ses enfant sans faire de détour:

        1. A Montreal

On parles de pas de choix pour le montrealais donc, il devrait avoir priorité absolue. Donc, mettez les service de garde au pas (Voir points 2 et 5) et rendez la régionalité obligatoire. C’est une politique essentielle et obligatoire.

Si un jour les cochons volent, les poules ont des dents, qu’on a droit a la semaine des 4 mardis, et qu’il ya assez de place pour nous les montrealais, vous pourrez bénéficier des places que nous n’avons pas besoin.

2. Pourquoi la liste n’est pas la seule liste valable. Ya trop de passes droit par les garderies elles mêmes.

    • Chaque région administrative du Québec s’est doté d’un guichet d’accès aux places en services de garde.
    • Les services de garde n’ont pas l’obligation d’adhérer au guichet. Ils le font sur une base volontaire.
      • Ca devrait être obligatoire. La liste devrait également être cross reférencée en reverse – j’explique:
        Il devrait être possible de vérifier qui est dans une garderie via la liste. Ca éviterait les passe-droit, les pots-de vin et les fraudes possibles. Donc, une garderie de 100 places qui a 98 enfants de la liste se ferait automatiquement auditer.
    • À Montréal, il s’agit d’une Coopérative et tous les SDG membres sont propriétaires de l’outil – ont acheté des parts sociales dans l’entreprise. Le service d’inscription a été créé par eux et pour eux en 2003.
      • Voilà le parti pris. Les garderies ne veulent pas de liste. Avec les tas de personnes qui appellent, la possibilité de laisser des passe-droit et d’Accepter des pots de vins, si la liste était vraiment enforcée et “universelle”, ils ne pourraient plus choisir leurs enfants. Parce que oui, souvent pour une place, on a une “entrevue” a passer. “On cherches plus un garçon, et il faudrait qu’il soit propre.” pas légal, mais personnes ne rapporte et les amendes sont pas assez punitives.
    • Les membres d’Enfance Famille nous demandent de prendre pour eux les inscription des noms sur la liste d’attente et nous demandent aussi de leur fournir un outil qui leur permet d’accéder à leur liste d’attente (donc la liste des enfants intéressés par leur service de garde) et de la visualiser en tenant compte de leur politique d’admission.
      • Ce serait un super concept si la liste était la seule liste et était obligatoire pour toutes les garderies, mais personne ne semble mettre de pression pour que ça le devienne. Le ministère devrait définir les politiques d’admission.
    • Les membres d’Enfance Famille vont sur leur liste pour sélectionner les enfants intéressés en tenant compte des places disponibles et de l’âge des enfants qui doivent y être affecté.
    • Les membres d’Enfance Famille communiquent avec les parents et laissent des notes dans les dossiers d’enfants la plus part du temps.
    • Chacun a sa méthode de travail mais tous ont le même outil qui s’est adapté au fil du temps à leurs besoins.

  • On voit clairement ici du pelletage dans la cour des SDG. Et les coupables ici sont les SDG. La liste devrait être la seule liste pour que ce soit juste. L’accès a la liste devrait se démocratiser.

3. Pourquoi on assume que les parents vont eux même changer leur statut sur la liste. (Assumption is mother of all fuckups)

Les services de garde qui acceptent un enfant chez eux, modifient eux-mêmes le statut pour le mettre « en service » afin que les autres membres sachent que le parent a choisi un SDG déjà. Le parent satisfait « peut » modifier son statut pour le mettre Placé définitivement s’il est persuadé que son enfant terminera sa petite enfance à ce SDG. Des mises à jours effectuées à chaque mois par Enfance Famille, sur les dossiers non-visités au cours des 6 derniers mois, déclenchent après 2 rappels l’archivage des enfants des parents qui ne donnent pas signe de vie. Un enfant archivé sort des liste d’attente. La responsabilité est au parent de tenir son dossier à jour, à Enfance Famille comme sur la liste d’attente des services de garde non-membre. Si un parent veut une place, il doit faire ses mises à jour.

SEULS LES MEMBRES D’ENFANCE FAMILLE PEUVENT FAIRE LE CHANGEMENT DE STATUT. LES NON-MEMBRES NE VISUALISENT PAS LA LISTE NE L’OUBLIONS PAS.

Le principe derrière le « en service » est de permettre à un parent qui accepte une place parce qu’il n’a pas le choix au CPE X, de rester sur la liste des CPEY et Z s’il le souhaite. Cela crée de la chaise musicale… le vrai problème n’est pas cette chaise musicale mais bien plus le fait qu’il manque de place à Montréal…

C’est certain qu’ajouter des places règlerait une partie de problème. J’aime juste pas l’attitude. Eille, pas le choix et aller dans la CPE X, je voulais aller dans CPE Y. Moi j’ai même pas le choix. Je paye pour une garderie privée ou je paye pour une garderie privée. En plus, je paie de l’impôt pour ta place en CPE, Wow!

Je connais plusieurs parents qui veulent “pêter la gueule” de d’autre parents quand ils entendent “J’ai changé mon enfant de CPE”. Eille si ils sont pas content de leur CPE, ils ont qu’A rester sur la liste et aller dans uen garderie privée ! On fait quoi nous vous pensez !

A part de ça: Quand une CPE a un roulement trop élevé, un flag devrait être levé. C’est pas normal. Étudiez et donnez les places a une autre instititution si la place fait pas la job.

4. Que l’on laisses les gens changer de garderie sans raison valable, sans pénalité et surtout, en coupant la priorité des autres.

Qui sommes-nous pour juger d’une raison valable ou non ??? Nous sommes un guichet d’inscription. Un parent qui se sépare, un parent qui déménage, un parent fatigué de prendre le métro avec son bébé à tous les matins (Cry me a river), un parent qui croit que son enfant est maltraité ou mis de côté (Inspectez et fermez peut-être !) … le parent est le meilleur juge de son souhait le plus cher pour son enfant.

Un changement de garderie devrait être pour <grossier>UNE CALISSE</grossier> de bonne raison et ça devrait être du cas par cas. T’as une place, farme ta gueule. Si vous avez pas l’authorité, prenez là. Pour la question Geographique, je peux comprendre, mais il devrait y avoir une pénalité.

Comme je disais dans le point précédent, la plupart des gens ont pas le choix. On paye, pis on se la ferme. Pourquoi les parents en CPE auraient un meilleur traitement ? YA des garderies privées.

5. Que si le ministère paie pour les garderies, ils ne peut pas leur dire comment faire la job et quels enfants prendre.

Les services de garde du Québec sont des corporations indépendantes.

Pas si indépendantes: On paie en moyenne 45 $ par enfants. Mettez des lois. Coupez les vivres a celles qui écoutent pas. Collectivement on paye pour, collectivement on administre. Les garderies ont des comptes a rendre au parents et au ministère.

6. Que la loi de fratrie s’applique quand quelqu’un dans une seconde union et a eu un enfant en CPE il y a 6 ans dans sa première union. (J’ai une preuve a l’appui, chez Coeur de Canelle en plus)

Tel que mentionné plus tôt, chaque CPE a une politique d’admission différente, voté par le conseil d’administration. Pour connaitre la politique d’admission de nos membres, vous pouvez consulter le Bottin des services de garde. La majorité l’affiche sans pudeur.

(BIS voir plus haut)

7. L’espace de temps entre les changements de système de liste dans votre organismes sont trop grand.

Je ne comprends pas vraiment votre allusion. Notre système est un outil de gestion. Cet outil de gestion est mis à jour en fonction des besoins des membres. En ce qui a trait à la liste elle-même. Elle est mise à jour à tous les jours… À tous les jours des parents acceptent des places, à tous les jours des enfants sont supprimés de notre liste car ils ont accepté une place dans un SDG non-membre, à tous les jours des enfants naissent et s’ajoutent et à chaque automne des enfants de 5 ans au 1er octobre sont purgés.

Notre outil est un des outils de gestion les plus sophistiqués au Québec ET parce que nous sommes une coopérative et que les membres paient pour des améliorations, nous évoluons constamment.

Ce que je voulais dire par là est simplement que les politiques de selection de liste ne sont pas assez dynamiques. Les gens qui “managent” la liste ont dù se rendre compte qu’il y a eu 2400 naissances dans notre quartier que l’an passé et qu’il ya que 800 places disponibles. Si vous êtes si indépendant que ça, en plus d’en parler au ministère, qui je répète, est aussi réceptif qu’un seau de briques, embarquez les journalistes là dedans. Si votre job et la liste sont vraiment là pour les parents, ce serait le minimum.

J’ai tenté ici de répondre à certaines de vos interrogations. Sachez que le problème de place en SDG à 7$ que vous vivez en ce moment est le problème de plusieurs parents. (Fix it dammit and stop talking about it) Plusieurs parents doivent faire comme vous et payer une garderie privée au lieu de bénéficier d’une place à 7$ (Pourquoi alors je paie de l’impot pour des places que je peux pas avoir ?). Je suis moi-même passé par là il y a 8 ans (Pas encore réparé ? Vous apprenez pas de vos erreurs ?). Deux ans de garderie privée avant d’avoir une place en CPE. Il y a un manque important de places à Montréal. Si ces places sont développées, les politiques d’admission et les chaises musicales auraient beaucoup moins de poids…

Si vous avez d’autres questions auxquelles je peux répondre, n’hésitez pas. Sachez que vos démarches, vos constats et vos insatisfactions seront discutés à mon conseil d’administration et à mon comité de gestion où siège entre autres, le ministère de la Famille. (quand ?)

Et dans un second message:

Monsieur Fortier,

Simplement pour ajouter un point important.

Notre rôle est de faciliter la vie aux parents en leur évitant d’appeler 15 services de garde pour s’inscrire et 15 services de garde à chaque 6 mois pour faire leur suivi ET de fournir un système de gestion de liste d’attente moins archaïque que le papier aux services de garde qui sont membres. Rien de plus. Un service d’impartition pour eux et un service d’inscription simplifié pour vous. Notre portion de tuyauterie permet à des parents de se faire voir sur les listes d’attente et de ne pas tomber dans l’oubli avec le post-it… Le système n’est pas parfait aujourd’hui parce qu’il ne fait pas participer tous les SDG de Montréal.

A tout ça, je réponds FAIL

Un ostie de gros FAIL: c’est la Ford Pinto du système public.

Les deux maillons faibles, les parents et les garderies ont trop de lattitude. Les garderies peuvent faire absolument ce qu’elles veulent, même ignorer la liste et faire entrer leurs tinamis. Ca va juste qu’à des pots de vin pour avoir une place.

J’ai posé une question a laquelle je n’ai pas eu de réponse:

P.S.: Sur votre conseil d’Administration, est-ce qu’il ya des gens dans notre situation ?

Mon guess est que ce n’est pas le cas.

Plus tard dans la semaine (Vendredi) j’ai rappellé au ministère de la famille. J’ai redemandé a parler a “L’attaché politique en charge des garderies”. On m’a rapellé en plein traffic (Ma blonde conduisait) et il s’en ai suivi d’une belle discussion qui tournait en rond. Le gentil focntionnaire était ben surpris d’entendre que du monde donnent des pots de vin pour une place ou que des parents paient pour une place pendant des mois dans vide pour être sur de la conserver.

J’ai bouché le fonctionnaire, et j’ai dit que je le rappellerais mardi

La quote la plus marquante de la conversation fut sans doute de me faire dire que “Ça coute cher ouvrir des places en CPE”. Eille, On paie pour quoi ?

Morons.

One Response to “I’ll be like a case of bad flu – Part III”

  1. Isiah says:

    Thanks for sharing your thoughts about so. Regards

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